II/ Les enjeux sociologiques (suite)

2) La communication entre candidats et téléspectateurs


  • UNE PIÈCE CLEF: LE CONFESSIONNAL
Quelque soit le genre de l'émission de télé-réalité d'une part, et le profil des candidats d'autre part, on retrouve un même espace de parole où les messages sont adressés aux téléspectateurs de la part des candidats, qui sont dans la quasi-totalité du temps coupés du monde extérieur. Il s'agit du confessionnal ou encore « le confess'» (voir annexe photo 9,10,11,12) pour reprendre l'expression des participants. C'est une pièce isolée, fermée, où le concurrent se retrouve assis sur un canapé ou un fauteuil, face à un micro et à une caméra pour s'adresser aux téléspectateurs. Cela rappelle en quelque sorte, les scènes de films où le patient est allongé sur le divan pendant que le psychologue l'écoute. Par ailleurs, le nom fait écho à la religion où le prêtre accueille la confession. L'usage du confessionnal est détournée dans le cas des télé-réalités. Le prêtre en question devient presque le téléspectateur puisqu'il est mis dans la confidence.
«Déjà Pierre Cardinal comparait le petit écran à un confessionnal ! pour moi, le récit télévisé relève de la confession. Les dimensions de l'écran correspondent aux dimensions de la grille qui séparent le prêtre du pénitent dans le confessionnal; l'un et l'autre répondent en gros plan», explique François Jost, sociologue français dans son livre Grandeurs et Misères de la télé-réalité, page 92.


  • LES CONFESSIONS AUX SPECTATEURS
Des déceptions

Dans le «confess», le participant raconte aux téléspectateurs ses histoires, ses impressions, ses ressentis vis-à-vis des autres candidats. Une notion proche de l'amitié évolue au long de la diffusion quotidienne des émissions par le biais du confessionnal.
Lorsque Benoit, gagnant de Secret Story 4 se retrouve face à l'élimination de son meilleur ami, on le voit au confessionnal, triste et au bord des larmes. La caméra continue de tourner et enregistre alors Benoit en larmes. Ce «spectacle» offert au public, crée un lien avec le candidat. En tant qu'être humain, voir une personne pleurer, seule assise sur un canapé, provoque directement un sentiment de pitié et de complicité.
Par ailleurs, Astrid ancienne candidate de L'Ile de la tentation de 2010 (Voir annexe photo 13), se retrouve en larmes, seule face à la camera, avec comme musique de fond, " Hallelujah", qui rajoute à la scène de la tristesse. Dans cette séquence elle parle de la fin de son "aventure". Tous ces éléments provoquent chez le spectateur de la compassion.
"Je me sens très mal" exprime Melodie de l'ile de la tentation, ou encore Nicolas de la même saison "quand on aime quelqu'un c'est toujours difficile d'être trahi".

Benoit au confessionnal de Secret Story 4

Des joies

En dehors des larmes, des moments de joies s'inscrivent dans l'historique de la pièce au canapé. François Jost explique ce phénomène dans son livre L'empire du Loft, écrit le sociologue français François Jost.

"Pour de meilleure facon de satisfaire le telespectateur que de lui donner, une position privilegiée par rapport aux candidats de tous les formats de la télé-réalité: Le confessional de Secret Story à Greg le millionaire, le téléspctateur se trouve toujours dans une posture où son savoir sur l'aventure vécue par les protagonistes est supérieur au leur".
On voit Marlène, candidate de loft story 2, dans les anges de la télé-réalité (voir annexe vidéo 2) pleurer ( cliquez pour être dirigé vers le lien) d'émotion à tel point qu'elle n'arrive presque plus à parler. "c'est fini, voilà même s'il y a eu des cris, ça va nous manquer, on a eu le temps de s'attacher à certaines personnes, c'est de l'émotion", «Je profite un max de mon aventure » dit Senna de Secret Story 4. Il ajoute: "si demain je parle plus à un je ferais avec".

Des stratégies pour arriver à ses fins

Senna de la saison 4 dit: «je vais jouer de mon pseudo pouvoir ». Un univers peuplé de stratégies qu'on retrouve d'autres émissions telle que Koh Lanta, les paroles des candidats sont véritablement axées sur la stratégie du jeu et de la manipulation des personnes dans le groupe.
Les aventuriers de Koh Lanta « confient en aparté à la camera leur intention de voter contre untel ou unetelle en motivant leur choix par des petits ou gros reproches et par leur stratégie personnelle » développe Jost dans son livre L'empire du Loft.
Leur vote s'effectue sous le mode suivant «je voudrais voter contre un tel parce que je pense que c'est le plus faible, je n'aime pas ses valeurs etc...». Hormis, les votes, d'autres stratégies, notamment celle de Bastien, qui explique comment il va « lui retourner le cerveau » en parlant d'une camarade.

Des commérages

Dans toutes les télé-réalités il en est question, c'est ce qui plaît au spectateur. Claude de Koh Lanta, face à la caméra s'exprime « lui, il a l'immunité!». «Les gens sont prêts à tout pour de l'argent » dit Stéphanie d'un air amusé, participante à Secret Story 4.Tandis que Benoit et Thomas de la même émission se lâchent « il regrette amèrement son geste et il essaye de travailler Stéphanie dans son mental pour essayer d'aller a l’extérieur récupérer son fric, c'est un escroc ! » en parlant d'un autre participant. Thomas (voir annexe vidéo 3) enchaine sur une autre participante: «ce matin elle s'est levée elle était bien pompette». Maxime ne se gène pas pour parler de la fille qui lui plait et qui est convoitée par d'autres «elle sait plus ou donner de la tête» , alors que contrairement à lui, la candidate ne semble pas partager avec lui sa passion. Elle dit de lui « qu'il n'est pas honnête. »
Les sentiments de complicité, de confiance, de concurrence et de jalousie que vivent les candidats sont la caractéristique des émissions de la télé réalité.




3) L'identification du téléspectateur



  • INTRODUCTION
Il est de notoriété publique que la télévision vend aux téléspectateurs du rêve. C'est un monde où tout devient possible et dans lequel les paillettes font partie intégrante du décor.  
Depuis qu'elle existe, la télévision est regardée par tous, quelque soit la génération. À l'heure actuelle, le téléviseur ne rempli plus seulement une fonction de divertissement et ne se contente plus de donner les informations. La conception de la télévision est en plein changement, notamment grâce à la télé-réalité qui suscite en nous des comportements que nous n'aurions jamais soupçonnés.
Elle bat des records d'audiences grâce à ses fidèles télé-spectateurs, qui, contrairement à ce que l'on pourrait croire et comme nous le témoigne le sondage (voir "IV/Enquête et résultats"), regardent certaines émissions plus que d'autres quelque soit leur âge, leur sexe ou même leur catégorie sociale. La question qui se pose est alors la suivante: "Qu'est-ce qui les attire tant dans ces émissions?". À cela plusieurs réponses sont possibles, telles que l'identification à l'autre qui, en l'occurrence est un individu étranger au spectateur. Ou le sadisme qui correspond au plaisir de voir l'autre souffrir, se disputer, avoir une attitude tournant autour de l'énervement ou de la souffrance. Penchons-nous sur ces réponses.


     
  • VOYEURISME/SADISME ET EXHIBITIONNISME
De plus en plus, la télé-réalité attire le public même si elle reste très critiquée. Les spectateurs apprécient ce moment de "détente" où ils s'installent sur leur canapé et peuvent observer et se moquer en toute liberté des autres et observer leur comportement. Ils sont, comme eux, des personnes normales et dont la vie au quotidien est normale. Ces émissions nous font nous identifier aux candidats et créent en nous un besoin de les regarder régulièrement.  


(toutigirl.cowblog.fr)
 
Dans le fond, pourquoi sommes-nous poussés à regarder ces émissions, qui comme le Loft, Secret Story et autres Big Brother ont pour seul intérêt de nous montrer ce que font des gens enfermés en communauté dans une villa avec piscine?
Au premier abord, il ne s'y passe rien de très intéressant, les protagonistes ne font rien de très particulier si ce n'est manger, se doucher, dormir, bronzer, parler, etc.
Rien de bien passionnant à côté de ce que nous faisons au quotidien dans notre vraie vie.
D'un point de vue psychanalytique, le téléspectateur jouirait d'observer un individu à son insu. Il ressentirait une jouissance du même degré que celle du plaisir sexuel.
En effet, il aurait un sentiment de toute-puissance car il voit sans être vu, et peut décider du destin de l'autre. Le "voyeur" est plongé en plein dans les pensées de l'individu et voit ses moindres faits et gestes.

De cette façon, il s'imagine ce qu'il ferait s'il était à sa place. Il s'y compare et réalise que "Mr/Mme Tout-le-monde" peut, du jour au lendemain, devenir connu et/ou influant grâce à la caméra à laquelle il se dévoile, devant laquelle il se met presque à nu.

Le spectateur prend conscience que son statut se trouve pour l'instant derrière l'écran mais pourrait un jour se retrouver de l'autre côté. Il pourrait lui aussi être la personne populaire qu'il prend tant de plaisir à espionner, tout en vivant l'aventure en rythme avec lui, en riant quand il rit, en pleurant quand il pleure. Comme si, finalement, il se sentait habité en ce personnage, voire entretenait des liens affectifs avec lui. Le fait de le voir vivre son rêve, évoluer dans une aventure nouvelle, donne au spectateur la volonté et l'espoir de lui aussi changer grâce à un monde inventé et fabriqué par la production, et dans lequel il est absorbé.

Ces candidats sont semblables aux héros que l'on peut voir dans les séries, que l'on soutient souvent et à qui l'on prend plaisir à s'indentifier. Il suffit d'un peu d'imagination au téléspectateur pour se mettre dans sa peau et vivre ainsi, par le biais de sa télévision l'aventure avec lui ou à sa place. Il peut se considérer comme un des futurs personnages de télé-réalité, et, ainsi, entrevoir sa vie future comme celle d'un des participants.


Cet intérêt est parfois qualifié de "voyeurisme" dans le cas où l'autre suscite autant d'intérêt à nous observer que nous à l'espionner.
(slovar.blogspot.com)

"Voyeurs et exhibitionnistes, nous le sommes tous potentiellement, car la vision est une source d'excitation plus ou moins intense selon les individus", dit le psychothérapeute Alain Tarnier. Il justifie ses propos en remontant à l'époque de l'enfance, période pendant laquelle l'enfant souhaite à la fois être vu et voir les autres. Tarnier affirme que le rêve de l'enfant est à la fois de "montrer ses fesses aux adultes afin de tester son pouvoir de séduction sur eux" et à la fois d'espionner ses parents. Il nomme ce besoin d'observer et d'être observer à notre tour "pulsion scopique agissant dans les deux sens". Ainsi, serait-on, dès notre plus jeune âge, attiré par la vision de l'autre ou interessé par celle que l'autre à de nous.

Le terme de "voyeurisme" fut approprié à une période, notamment pendant le premier Loft (première télé-réalité diffusée en France) où tout le pays a pu observer les relations charnelles des candidats Jean-Edouard et Loana dans la piscine. Seulement, dans le cas de télé-réalité, les psychanalystes préfèrent utiliser le terme de "sadisme", car la définition serait plus correcte dans ce contexte. En effet, il signifie non pas que le télé-spectateur aime observer l'intimité la plus profonde des candidats, mais qu'il supporte, voire apprécie de regarder une situation dans laquelle il ne pourrait ou ne souhaiterait pas se retrouver. Il prend du plaisir à voir la souffrance des autres ; souffrance qu'il apprécie d'autant plus en sachant qu'il n'est pas là pour la vivre. Il compare son propre confort à ce qu'il observe.
Si quelque chose venait à être trop choquant à voir, le contrariait, ou ne lui plaisait tout simplement pas, il lui suffirait de brandir sa télécommande et de "zapper".
Cet acte est d'une simplicité inégalable à la réalité: dans la vraie vie, face à la même situation, le téléspectateur n'a pas les mêmes capacités à éviter les problèmes quotidiens ou les petites choses de tous jours qui l'embêtent. Il peut s'agir d'une dispute, tout comme d'un accident, d'un moment de tristesse ou de solitude. Il doit les affronter et ne peut se contenter d'appuyer sur un bouton, de "télécommander" sa vie.
Par ailleurs, le fait de pouvoir "zapper" comme bon lui semble, lui donne un sentiment de supériorité vis-à-vis de la personne qui ne peut faire autre chose que de subir et de lutter contre ce qui lui arrive.
De plus, il existe dans la majorité des télé-réalités un système de vote qui consiste à éliminer un ou plusieurs candidats par semaine. La personne ayant le plus de vote étant la gagnante, et celle en ayant le moins la perdante. Le fait d'offrir aux spectateurs la capacité de décider de l'avenir des candidats leur donne du pouvoir sur celui-ci, et ce statut leur plait.



  • L'ASPECT EDUCATIF
Le public très touché par cette identification à l'autre est bien évidemment celui des jeunes: la télé-réalité a souvent un impact sur leur comportement. En effet, ces individus vivent dans une société qui leur impose des règles, des normes dans quelque institution que ce soit. Il peut s'agir de l'éducation parentale, religieuse ou même scolaire. Le jeune se retrouve face à des règles qu'il se doit d'appliquer. Que cela lui plaise ou non, il doit faire avec.
Or, quand il se retrouve chez lui devant son écran face à une image de la société, certes fausse, mais qui lui permet de mieux se retrouver que dans les institutions structurant son éducation. Il a la possibilité de s'identifier aux personnes qu'il observe et les prendre pour modèle afin d'adopter un comportement semblable au leur.

De voir des amitiés et des couples se former, au sein d'une télé-réalité, et qui semblent pouvoir durer, peut les rassurer car ils se disent que les relations de la vraie vie entre eux et les autres pourraient se passer aussi bien.
Egalement, la liberté d'expression des candidats en font rêver certains. C'est dans la nature humaine d'admirer l'individu dont la parole est parfois crue mais aussi et surtout honnête. Ce genre d'individu sont ceux qui n'ont pas peur de ce que l'autre peut penser. De plus, ce qu'on l'ont montre aux jeunes est loin de toutes ces choses qu'on leur a instruite et ils n'ont pas systématiquement à leurs côtés un adulte qui leurs rappelerait que ce genre de télé ne reflète pas la réalité.

Les conséquences de ce manque d'informations, font que les jeunes perdent les valeurs de travail et d'effort nécessaire qu'ils sont censés avoir acquises pour réussir leur vie. Ce faux monde leur donne une vision de la société où la compétition est reine (par exemple, les "primes" se jouent à un contre le collectif) et dans laquelle seul le meilleur gagne : il faut "pousser le voisin" afin de le laisser dans l'ombre et de se retrouver à la première place.
Ainsi, il pourrait aussi y avoir de leur part une appréhension du monde, et de l'avenir, étant donné que tout ce qu'il leur est montré à travers le petit écran est entiérement scénarisé et faussement vrai.

Voici un extrait de "La télévision a une responsabilité morale" écrit par le philosophe Damien Le Guay:
"Un enfant âgé de 8 à 12 ans, en France, passe huit cent cinquante heures par an à l’école et mille deux cents heures devant la télévision. De fait, la télévision n’est pas un divertissement pour la ménagère de moins de 50 ans. Elle a une véritable fonction d’éducation, de morale. Et que dit la morale de la télé-réalité ? Que, pour passer à la télévision et gagner ces jeux, il ne s’agit pas d’être agréable, de bien parler, d’être poli avec les autres. Il faut être grossier, passer devant les autres et tout mettre en oeuvre (y compris par la mesquinerie et la dissimulation) pour réussir coûte que coûte. Il faut faire passer son intérêt particulier avant celui du groupe. Ce que le professeur à l’école explique dans la journée, à savoir la politesse sociale, le respect de la parole donnée, le sens de la vie en commun, est détricoté le soir par la télévision ! Certes, les hommes politiques peuvent s’en prendre à l’incivilité et à la violence de certains jeunes. Mais ne faut-il pas, aussi, examiner de près ces programmes d’incivilité cathodique qui valorisent nos instincts les plus bas ? dans une posture où son savoir sur l'aventure vécue par les protagonistes est supérieur au leur".


  • ANALYSE D'UNE EMISSION

Le 17 mars 2010 est diffusée en prime-time sur la chaîne France 2 une émission, ou plutôt un documentaire appelé "Le jeu de la mort". Le concept est de nous montrer jusqu'où peut-on aller à la télévision. Et là, c'est le choc.

L'émission se déroule sur un vrai plateau avec une animatrice, des candidats et un public présent pour applaudir et motiver les candidats.
Les participants découvrent peu à peu les règles du jeu, appelé "La zone Xtrême".
Un homme enfermé dans une pièce et accroché à une chaise (ce n'est en réalité qu'un comédien) doit mémoriser une liste de mots et c'est chaque candidat un par un, qui doit lui poser des questions sur cette liste afin de tester sa mémoire. À chaque erreur de sa part, un participant doit lui envoyer des décharges éléctriques de plus en plus fortes (de 15 à 450 volts), malgré ses cris de douleur.


Candidat lançant une décharge électrique
(http://www.programme-tv.net)

Ce que les participants ignorent c'est qu'ils sont piégés, eux qui croyaient assister au lancement d'une émission censée ne pas être diffusée, sont tels des cobayes, sujets à l'expérience du "Jeu de La Mort" reprenant celle faite dans les années 70 par le chercheur en psychologie Stanley Walgram.
Celui-ci se demandait jusqu'où l'autorité des scientifiques pouvait-elle aller sur un banal individu. L'expérience est basé sur le même principe. On propose à des candidats de participer à une expérience dont ils ignorent le but. Et comme pour "La zone Xtrême", un comédien complice doit prétendre apprendre une liste de mots et faire exprès de se tromper, afin de recevoir des décharges éléctriques et d'en souffrir. Les acteurs de ces violences ne sont forcés de rien mais agissent, bien qu'ils connaissent les conséquences mortelles que peuvent engendrer des décharges d'une telle intensité.


Homme à qui l'on inflige de fausses décharges éléctriques
(http://www.programme-tv.net)

En ce qui concerne "La zone Xtrême", la supercherie est de taille car les "cobayes" ne sont également au courant de rien. L'animatrice et le public les convainquent et ceux-ci agissent, ne pouvant s'opposer à ce qu'on les encourage à faire, conscients de ce qu'ils infligent à la personne éléctrocutée. Ce qui est d'autant plus étonnant est que, tout comme pour l'expérience de Walgram, personne ne les force à agir, et aucune somme d'argent n'est en jeu.
Ils sont simplement influencé par les cris et applaudissements du public, et par la voix convaincante de la présentatrice télé.

Certains finissent par craquer sur le plateau, ayant de plus en plus de mal à supporter les cris de souffrance. Jusqu'à ne plus avoir assez de force pour continuer, et abandonner.
Suite à la révélation que ce "jeu" était une expérience et non une émission, les participants, assez choqués et destabilisés, ont été suivi psychologiquement.

L'expérience est concluante: la télévision nous manipule. La télé-réalité a elle aussi un pouvoir important sur ses participants, et nous sommes de plus en plus nombreux à prendre goût à observer cela, ce qui encouragent les producteurs à en faire de plus en plus.

Un court reportage sur cette émission ici.